Novembre : opération Moi(s) sans tabac

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Novembre : opération Moi(s) sans tabac

Près d’un Français sur trois fume du tabac, mais ils sont aussi nombreux à avoir le projet d’arrêter. Sans attendre la survenue de maladies liées au tabagisme, chaque professionnel de santé est légitime pour conseiller à une personne fumeuse d’arrêter et l’inciter à se faire aider pour y arriver. (Photo : tabac-info-service.fr)
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mar. 1 novembre 2016

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PARIS, France : Le tabagisme est la première cause de mortalité évitable en France : 78 000 décès chaque année, sans compter les très nombreuses pathologies lourdes induites. La plupart des fumeurs (60 %) souhaitent arrêter. Pour les aider dans cette démarche, le ministère de la santé, l’Assurance Maladie et Santé publique France, la nouvelle Agence nationale de santé publique, lancent cette année la première opération Moi(s) sans tabac qui consiste à proposer aux fumeurs de faire ensemble une tentative d’arrêt du tabac pendant 30 jours, au mois de novembre. Le ministère de la Santé se félicite de l'inscription de 110 000 personnes sur le site tabac-info-service.fr, pour tenter d'arrêter de fumer au moins pendant cette durée 30 jours.

Des études ont montré qu’au-delà̀ de 28 jours d’abstinence, les chances de rester non-fumeur de manière permanente sont multipliées par 5. Ce grand défi de santé publique s'inspire de l'opération britannique Stoptober, organisé tous les ans depuis 2012 qui a fait la preuve de son efficacité avec une augmentation nette du nombre de tentatives d’arrêt associées à l’opération (+ 50 % par rapport aux autres mois de l’année).

Dès le mois d’octobre, une importante communication dans les médias (télévision, radio, affichage et internet) et des actions de proximité́ pilotées par les Agences régionales de santé en lien avec l’Assurance maladie et des partenaires nationaux, a permis de recruter des fumeurs souhaitant s’arrêter durant Moi(s) sans tabac. En novembre, pour encourager les participants pendant leur arrêt, une campagne plurimedia et des actions de proximité sont mises en place dans les lieux publics et entreprises.

Le ministère de la Santé se félicite de l'inscription de 110 000 personnes sur le site tabac-info-service.fr, pour tenter d'arrêter de fumer au moins pendant 30 jours.

En France, 17 000 pharmacies sont mobilisées. Et le nombre d’appels au 39 89, le numéro d’aide à l’arrêt, a déjà doublé (6 073 appels traités en octobre 2016 contre 3 641 en octobre 2015).

Dès ce 1er novembre, les substituts nicotiniques seront remboursés à hauteur de 150 euros pour tous les fumeurs qui souhaitent arrêter (et plus seulement les femmes enceintes, les patients atteints de cancer, les bénéficiaires de la CMU-Complémentaires, et les jeunes). Une mesure que Marisol Touraine avait annoncée mi-octobre.

Beaucoup de fumeurs envisagent l’arrêt comme une démarche personnelle et n’en parlent pas spontanément. Pourtant le conseil d’arrêt donné par un professionnel de santé augmente de plus de 50 % les chances que le fumeur parvienne à arrêter et l’abstinence à long terme (> 6 mois), ce qui pourrait représenter plusieurs dizaines de milliers d’arrêts supplémentaires chaque année.

Tout professionnel de santé peut délivrer ce conseil, même s’il n’assure pas lui-même l’accompagnement dans la durée.

Pour plus de renseignements sur cette opération, consultez le site internet : http://tabac-info-service.fr

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